jeudi 18 avril 2024
Lecture - "Béret vert" - Commandant Philippe Kieffer, aux Editions Pierre de Taillac
dimanche 31 mars 2024
Industrie - Accélérer la sortie de l’IA des laboratoires pour l’opérationnaliser au service des forces : l’écosystème cortAIX de Thales (+MAJ)
- cortAIx lab : une force de frappe mobilisable de manière transverse sur les sujets certification, qualification, propriété intellectuelle, cybersécurité, et autres, située principalement sur le Plateau de Saclay (donc proche de la partie recherche de la récemment annoncée Agence ministérielle de l'intelligence artificielle de défense (AMIAD) du ministère des Armées) ;
- cortAIx sensors : pour combiner IA, ingénierie système et sciences des matériaux (sur radars, sonars, radios, optroniques...), et répondre au mieux aux problématiques de frugalité en énergie, d’embarquabilité et d’intégration, dès le développement des produits, de la partie software et hardware au sein des capteurs ;
- cortAIx factory : une usine technologique (à Paris, Rennes, Singapour et au Canada) pour l’accélération et la qualification des solutions dans les différents cas d’usage d’aide à la décision, que cela soit en planification de missions, pilotage de drones/robots, Command & Control (jusqu’au C6ISTAR…), etc. ;
L’IA au service des opérateurs radars de la patrouille maritime dès 2025
Dès début 2025, des briques d’IA seront intégrées dans les radars Searchmaster fournis par Thales et installés à bord des appareils de patrouille maritime ATL-2 de la Marine nationale. Un contrat dans le cadre des « Autres opérations d'armement » (AOA), différent de celui de passage au Standard 2 d’une flotte de 18 appareils ATL-2, permet cette mise à jour des radars. Les exigences du client (Direction générale de l’armement / Marine nationale) comprenaient le calibrage automatique et intuitif des radars en fonction des missions (un processus jusque-là fastidieux), la détection plus rapide des cibles d’intérêts dans la masse de données remontées (pour limiter la charge cognitive des opérateurs radars embarqués, grâce à des algorithmes d’optimisation et un apprentissage profond) et le fait que ces radars soient apprenants (en prenant en compte les acceptations ou les refus des opérateurs aux propositions faites, via l’apprentissage par renforcement).
lundi 25 mars 2024
Industrie - Du Serval à l'export : comment Texelis a pris le train de la défense
Du ferroviaire à la défense
Texelis n’a pas manqué le train de la défense. Inconnu il y a encore deux ou trois ans, ce spécialiste des solutions de mobilité est désormais bien installé dans le paysage grâce au déroulement sans anicroche du programme Serval conduit au profit des armées françaises. Un succès qui, combiné, à plusieurs expériences fructueuses passées, vient appuyer actuellement une nouvelle dynamique sur le marché export.
Un industriel au cœur de la région de Limoges.
Quelques personnels étant aussi présents à Lyon (l'équipe commerciale et la partie technique sur les faisceaux électriques) et à Roanne (au sein de Nexter - KNDS France pour la bonne réception des Serval).
L’entreprise limougeaude achevait 2023 avec un chiffre d’affaires de 112 M€, un résultat « en forte progression par rapport aux 72 M€ enregistrés en 2022 », concomitant de la montée en puissance du segment défense. L’activité restera stable en 2024 avant de partir graduellement à la hausse parallèlement à la montée en cadence de Serval et aux premiers effets de la mise sur marché de Celeris, variante exportable de la solution conçue pour le client français. « Normalement, vers 2027, nous serons pas loin de 200 M€ », prédit Jean Vandel, responsable de la BU Défense.
Cette trajectoire aura une incidence sur le ratio entre activités militaires et civiles. Aujourd’hui équilibré, celui-ci évoluera pour porter la part défense à près de deux-tiers du chiffre d’affaires d’ici trois ans. Les ressources humaines suivent la même courbe. De plus de 400 employés actuellement, prestataires et intérimaires, les forces vives grandissent chaque année d’une quinzaine à une vingtaine d’employés en plus, particulièrement dans des bureaux d’étude poussés par plusieurs programmes à venir sur lesquels nous reviendrons. Le gros des troupes œuvre à Limoges, faisant de Texelis un employeur important à l’échelon régional. Caractéristique rare dans cette filière et qui n’aura pas manqué de surprendre positivement plusieurs haut gradés de passage : l’entreprise agrège à elle seule cinq métiers. « Nous développons, qualifions, fabriquons, intégrons et soutenons », énumère Jean Vandel.
samedi 24 février 2024
Patrimoine - Il faut sauver l'obusier de la Cour d'Honneur de l'Hotel des Invalides
Avant le CAESAR en 155 mm ou le canon modèle 1897 en 75 mm, la France est à l'origine de quelques références de tout premier ordre dans le domaine de l'artillerie, véritable savoir-faire français historique.
C’est le cas avec l’obusier en bronze, dit "à la Villantroys", dont les performances à l’époque, au tournant des années 1800, en font une arme particulièrement impressionnante avec des tirs d’obus de 35 kg environ, à plus de 4.500 mètres.
Deux exemplaires (un en 9 pouces et un en 11 pouces) sont aujourd’hui exposés dans la Cour d’Honneur de l’Hôtel des Invalides. Une importante opération de restauration pour l’un d’entre eux, celui en 9 pouces, est nécessaire, pour ce vénérable obusier qui a bien souffert du poids des années, des intempéries et de l’environnement urbain.
Ces obusiers, fondus à l’Arsenal de Douai en 1810, ont servi aux premiers tests de ces systèmes révolutionnaires lors des deux premières campagnes d'essais menées suite aux travaux du colonel de Pierre-Alain de Villantroys sur l’augmentation des performances des bouches à feux, travaux qui avaient été remarqués par l’Empereur Napoléon Bonaparte lui-même.
En 1814, lors de la Campagne de France, les troupes prussiennes les récupèrent à l’École d’artillerie de la Fère (dans l’Aisne) où ils étaient, n’étant pas arrivés assez vite pour servir au siège de Cadix où ils étaient prévus, et n'ayant pas été installés en défense des côtes françaises, autre emploi envisagé un temps. Après un déplacement mouvementé jusqu’en Prusse, ils les exposent comme trophées de guerre non loin du Palais des Rois de Prusse à Berlin.
Après la prise de Berlin en mai 1945 par les troupes soviétiques, ils sont rendus à la France en 1946 par un général soviétique, alors Commandant du Grand Berlin. Des graffitis en cyrillique sont visibles sur l’obusier de 9 pouces, gravés par des militaires ukrainiens et russes, témoins de ces années de présence en Allemagne.
Cette pièce unique est aujourd’hui au cœur d’une campagne de restauration sous l’égide de la Fondation de la Sauvegarde de l’Art français, via un projet mené par deux étudiants de Sciences Po Paris, Alice Bigeard et Clara Demarty, bien décidées à trouver les fonds nécessaires : de l’ordre de 9.945€.
Cela permettra de faire intervenir sur les parties en bronze, en alliage et en bois un artisan français aux doigts de fées et à la rare expérience, restauratrice spécialiste des parties métalliques. Un métier peu connu et pourtant indispensable, comme l’Hôtel des Invalides est capable d’avoir pour maintenir ses collections si spéciales du Musée de l'Armée.
Que vous soyez un particulier ou une entreprise, n’hésitez pas à soutenir ce beau projet porté par une jeune génération d’étudiants, pour la sauvegarde du patrimoine français industriel, militaire et historique !
Les dons sont évidemment défiscalisés.
Paiement à faire par chèque à l’ordre de La Sauvegarde de l’Art français, et en y joignant le bulletin de don trouvable à cette adresse. La Fondation pour la Sauvegarde de l’Art français enverra un reçu fiscal dès la réception du paiement
Et si vous avez de bonnes idées pour des personnes qui pourraient être intéressées, n’hésitez pas à le mettre en commentaire, nous transmettrons...
vendredi 26 janvier 2024
Publication - "Innovation : le futur Lanceur Modulaire Polyvalent de Naval Group" (revue DefTech - n°8-2024)
"Etre capable d’accueillir facilement différents moyens d’auto-défense à courte et moyenne portée, allant des leurres aux missiles anti-aériens, en passant par des grenades anti-sous-marines, des roquettes, des munitions téléopérées ou autres, pour pouvoir prendre en compte, jusqu’à 8 km environ, des cibles aussi variées que des drones, des torpilles, des embarcations rapides, des cibles à terre, etc. La recherche du plus petit dénominateur commun à tous ces attendus a conduit Naval Group à développer un système unique de lancement qui, grâce à l’utilisation de modules standardisés de munitions, doit permettre de répondre au mieux à cette problématique complexe. Il s’agit, via le Lanceur modulaire polyvalent (LMP), et sur certaines gammes de munitions, de proposer une approche innovante, allant au-delà du seul système, par rapport à celle plus traditionnelle en vigueur jusque-là de « un lanceur par type d’armes ».
Crédits : Naval Group.
Lors de ses récents Naval Innovation Days 2023, Naval Group a présenté plusieurs innovations, dont ce LMP, qui permettra, une fois le développement finalisé, de faciliter à bord des navires l’emport et l’usage de plusieurs types de munitions pour différents domaines de lutte : sous la mer et au-dessus de la surface. Et cela grâce à sa modularité et sa flexibilité. Son développement en cours doit permettre de valider les hypothèses envisageant des gains de temps dans les phases de rechargement facilitées (en mer et à quai, à la main par 1 à 2 personnes selon les emplacements et le poids des modules de munitions), des gains de coûts en acquisition et en maintenance en standardisant les lanceurs aujourd’hui différents, des gains d’emport de munitions à bord en ayant des munitions packagées de manière similaire donc plus facilement entreposables, des gains opérationnels via des configurations permettant un panachage appropriée en munitions selon les situations tactiques, etc."
jeudi 2 novembre 2023
Accélérer sur la réalisation de démonstrateurs - L’exemple du Quad de Renseignement Furtif (QRF)
Les modifications réalisées se font avec très peu de perte de charge utile (moins de 20 kg en moins - du fait des batteries - sur les 300 kg d'emport possible par rapport à la version thermique), sur un quad déjà militarisé de 600 kg en ordre de combat, c’est-à-dire avec un châssis renforcé sur les parties basses, des suspensions renforcées par des tiges métalliques pour moins les solliciter du fait de la charge emportée, un treuil... Ce travail de renforcement est réalisé par le distributeur français RPM Défense, point de contact central pour ces produits en France, notamment pour les sujets de maintenance lourde et de fourniture des pièces détachées, et qui jongle avec les priorités parfois capricieuses du fournisseur central quant aux délais d’approvisionnement…
lundi 9 octobre 2023
Innovation et Naval Group - Ne pas mollir sur la démarche exploratoire pour prendre la vague des systèmes dronisés et autonomes
Pour mener son effort, Naval Group peut s’appuyer sur plusieurs projets de recherche, comme le PEA (Programme d’étude amont) Espadon lancé en 2010 avec la Direction Générale de l’Armement (DGA) pour un démonstrateur de drone de surface (dont le démonstrateur Sterenn Du, actuellement à Lorient, a été repris par Naval Group il y a quelques mois pour poursuivre les expérimentations). C’est aussi le cas de la longue expérience acquise sur les briques d’autonomie des torpilles, comme celles intégrées sur la torpille F21. Pour poursuivre encore plus ces expérimentations, Naval Group dispose d’une large gamme de démonstrateurs multi-milieux (sous-marins, de surface et aériens) : le Démonstrateur de drone océanique (DDO type XL UUV) développé sur fonds propres, un démonstrateur au format torpille, les UAV tactiques (comme le VSR 700 dont il devrait être très prochainement question quand à ces essais d'intégration sur des frégates), les drones de surface (anciennement basés sur des bateaux pneumatiques dronisés, demain de plus en plus avec des carènes pensées pour), etc. De quoi répondre par ces efforts à quelques questions sur les formats préférentiels des drones pour chaque type de missions, les apports de la spécialisation ou des drones multi-missions, les contraintes et opportunités de la mise en œuvre de l’armement, les avantages et les inconvénients de la mise en œuvre depuis les airs (récemment un drone de surface, non développé par Naval Group pour le coup, a été largué depuis un hélicoptère NH-90 de la Marine nationale pour expérimentation), depuis la terre, depuis un navire porte-drones ou un navire non-dédié, etc.
mardi 12 septembre 2023
De quelques évolutions de l'armée de Terre dite de combat...
- MUNTOP - AD (appui direct) pour la zone 0-30 km, soit celle de la brigade interarmes (BIA), dans la zone du radar Murin, du Griffon VOA d'observation, du Griffon MEPAC de mortier embarqué, du drone SMDR... ;
- MUNTOP - AE (action d’ensemble) dans la zone 0-80 km, soit celle de la division (dans la zone des tirs de Caesar, ou de la roquette LRU, qu'elle soit non souveraine, aujourd'hui, ou demain potentiellement souverraine...) ;
- Puis, à terme, MUNTOP - FLP (feux longue portée), dans la zone des 0-150 km.
mardi 18 juillet 2023
Publication - Une maintenance de haute densité (revue DefTech - n°6-2023)
Dans le dernier numéro de la revue DefTech, revue des innovations technologiques pour la défense et la sécurité, qui a repris un rythme de croisière très dynamique depuis quelques mois maintenant, je publie un article sur quelques questions pour la maintenance dans d'éventuelles phases de haute intensité. Le numéro est actuellement en kiosque. Bonne lecture.
Comment faire face à des flux de matériels cassés à rendre à nouveau disponibles dans des proportions jusque-là peu connues ? Si les défis sont nombreux pour monter progressivement vers les exigences d’une éventuelle haute intensité, les acteurs de la maintenance se mettent en ordre de bataille.
Un changement d’échelle de la casse
Exercise Warfighter 2021, Orion 2023, Warfighter 2025, Orion 2026… Ces grands exercices participent à un renforcement de toutes les fonctions opérationnelles, dans un premier temps de manière qualitative, pour viser des entraînements de « haut de spectre », puis dans un second temps de manière quantitative, en multipliant les activités de la préparation opérationnelle. Avec des enjeux nombreux pour la maintenance, à la fois pour les armées et les acteurs industriels y participant.
En mettant sous tension de manière réelle ou simulée les différentes composantes des armées, ces exercices apportent de précieux retours d’expérience. Notamment pour mettre à jour les abaques en termes d’efforts de maintenance nécessaire dans le cadre de tels scénarios, avant, pendant et après. C’est une de leurs participations à une « phase 5 », pour reprendre le découpage de l’exercice Orion (planification, engagement d’urgence, travail interministériel, et engagement majeur) : celle de la formalisation des enseignements et de leur prise en compte dans le cadre d’un cycle d’adaptation. Sans que cela soit de totales redécouvertes, ces exercices font en effet toucher du doigt les différences entre les situations connues jusqu’alors, déjà marquées par les intenses phases (parfois cumulatives) de régénération des matériels post Afghanistan et post Sahel, et les situations qui pourraient être connues dans le cadre d’affrontements qui seraient de haute ou de longue intensité, donc plus destructeurs et plus contraignants. A la fois pour les forces, mais aussi pour l’ensemble de l’écosystème les soutenant, au contact sur « le front » comme en « zone arrière ». Pour la maintenance terrestre, par exemple, il s’agit de savoir comment passer de la régénération actuellement prévue en quatre ans environ pour 700 véhicules de retour de l’opération Barkhane (selon les chiffres de fin 2022 publiés dans le cadre des discussions pour le projet de loi de finances 2023) à un volume de véhicules qui pourrait être équivalent en nombre, en fonction du niveau de pertes et de dégâts, mais qui devrait être traité par contre en un mois seulement ? Il faudrait en effet réinjecter le plus rapidement possible les équipements aux unités engagées dans une longue opération d’ampleur, soit une prouesse en tant que telle qui devrait être réitérée plusieurs mois de suite. Tel est le défi auquel doit progressivement se préparer l’ensemble des acteurs du soutien des flottes en service ou prochainement en service sur un périmètre de l’ordre de plus de 20.000 équipements actuellement.
La suite dans le numéro...
lundi 12 juin 2023
Drones - Une trame de drones compléte qui prend de la consistance au sein de l'armée de Terre
Une petite dizaine de vols a déjà été réalisée depuis la
base de Chaumont-Semoutiers, dont certains pour la phase 4 du récent exercice
Orion 2023. Et progressivement, le rythme devrait s’accélérer.
La prononciation officielle de l'entrée en service est attendue d'ici quelques mois (en 2024 plutôt à priori). Avec des qualifications encore à réaliser petit à petit pour l'extension du domaine de vol du système : avec des conditions météo plus variées et complexes, un emploi sur terrain sommaire (c’est-à-dire en-dehors d'une plateforme aéroportuaire), des durées de vol plus longues, etc.
dimanche 28 mai 2023
Colloque drones et renseignement - Samedi 10 Juin et Dimanche 11 juin à Semoutiers (Chaumont)
jeudi 25 mai 2023
Conférence - Innovation et systèmes terrestres du futur pour les soldats
dimanche 7 mai 2023
De la diffusion de "l’esprit des capacités"
mercredi 19 avril 2023
Vidéos suite à l'exposition "Forces spéciales" au Musée de l'Armée (Invalides)
vendredi 3 février 2023
UNIVEM - Amoureux de mécanique et passeurs de mémoire cherchent locaux !
Autant de pièces rares présentes au sein de la plus grande collection privée française de véhicules historiques liés à la 2ème Division Blindée (Division Leclerc) ou aux armées américaines et britanniques de la Seconde Guerre mondiale. Véhicules conservés et entretenus avec passion par les quelques 160 cotisants de l'association UNIVEM (Union Nationale des Collectionneurs de Véhicules Militaires), association loi 1901 crée en 1993, et reconnue d'intérêt général.
Hébergée depuis 2005, après avoir quittée les anciens locaux AMX d'ISsy-Les-Moulineaux, via une autorisation d'occupation temporaire (AOT) au sein d'hangars de la Section Technique de l'armée de Terre (STAT) sur le Plateau de Satory, son avenir s'est assombri du fait de difficultés administratives, notamment liées au plan d'urbanisme prévu sur le Plateau de Satory (arrivée prochaine du métro Ligne 18, évolution de l'A86 toute proche, modernisation possible des emprises de la STAT...).
Alors que plusieurs solutions étudiées n'ont pas débouchées récemment (nouveaux locaux au sein de la Structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres - SIMMT, du 121ème régiment du Train de Montlhéry...), l'association pourrait se retrouver prochainement sans toîts pour héberger ses pièces de collection, et sans pouvoir continuer son travail important de mémoire et de transmission.
L'association participe en effet avec ses véhicules à de très nombreux événements commémoratifs, reconstitutions, films, expositions (avec un prêt d'une Jeep SAS pour l'exposition récente sur les forces spéciales au Musée de l'armée aux Invalides), liens entre générations (via les efforts des plus anciens pour transmettre les secrets de la mécanique ,parfois un peu capricieuse sur ces véhicules, aux plus jeunes adhérents), etc. Ce qui serait fort dommage tant est grande leur disponibilité et leur passion, prouvées rencontre après rencontre avec le public.
Ainsi, l'association et sa soixantaine de véhicules sont à la recherche urgente de locaux (d'environ 1.500 m2 minimum), potentiellement de locaux privés, dans l'Ouest de la région parisienne, et jusqu'à un axe Paris-Normandie. En l'absence de mécènes, possiblement avec un loyer (modéré, évidemment, du fait de l'absence de subventions reçues par une association entièrement auto-financée). Toute piste sera étudiée, donc n'hésitez surtout pas à contacter ces amoureux de l'Histoire vivante et incarnée !
Et n'hésitez pas à les soutenir également via la signature d'une pétition.