Sébastien Joly, photographe professionnel, mène depuis deux ans un ambitieux projet de documentaire sur la vie quotidienne de militaires polynésiens avant et durant leur mission de six mois en Afghanistan. Une bande annonce de Aito (guerrier en tahitien) est visible ici. Rencontre avec l'auteur d'un projet à soutenir.
D'où vient l'idée de réaliser un tel documentaire ?
En janvier 2010, Philippe Maunier, gérant de la Savonnerie de Tahiti et ancien pharmacien chef lors de l’opération Daguet dans le Golfe en 1991, m’appelle afin de me montrer des séquences de vidéos qu’il avait tournées à la frontière irakienne. On y voyait des militaires polynésiens jouer du ukulele au milieu de nulle part, dans un désert aride, le sourire aux lèvres. Il ne m’a pas fallu longtemps pour imaginer un futur documentaire. Pourquoi ne pas actualiser ce sujet ?
Et c'est le début de l'aventure ?
D'où vient l'idée de réaliser un tel documentaire ?
En janvier 2010, Philippe Maunier, gérant de la Savonnerie de Tahiti et ancien pharmacien chef lors de l’opération Daguet dans le Golfe en 1991, m’appelle afin de me montrer des séquences de vidéos qu’il avait tournées à la frontière irakienne. On y voyait des militaires polynésiens jouer du ukulele au milieu de nulle part, dans un désert aride, le sourire aux lèvres. Il ne m’a pas fallu longtemps pour imaginer un futur documentaire. Pourquoi ne pas actualiser ce sujet ?
Et c'est le début de l'aventure ?
En effet, quelques jours plus tard, c’était décidé,
j’irais en Afghanistan. Sans savoir à ce moment précis les difficultés
administratives et techniques liées à un tel projet. J’ai donc entrepris
les démarches nécessaires auprès de l’Etat Major des Armées et du SIRPA Terre [Service de Communication de l'armée de Terre] à Paris.
Ce dernier m’a orienté vers le 511ème régiment du Train d’Auxonne (Bourgogne). Ayant vécu 15 ans en Polynésie, dont mon service militaire comme photographe à la base aéronavale de Tahiti, je m'y suis intégré. Ressenti la culture, les traditions. Je suis arrivé en métropole, pour le tournage en janvier 2011 et suivre la préparation avant le départ en Afghanistan. En juillet 2011, et pour deux mois, j'ai rejoint le régiment sur place et suivi alors leur quotidien fait de ravitaillement des bases avancées, de convois, de quelques contacts avec les populations.
Aito est un documentaire tourné dans l’action et sans mise en scène.
Qu'est-ce que vous souhaitiez montrer par un tel documentaire ?
Depuis la Seconde Guerre mondiale et son bataillon du Pacifique, des Polynésiens se battent pour la France, quoi de plus normal que de leur rendre un petit hommage ? Par ailleurs, il était important de montrer l’aspect cosmopolite de l’armée française. S’intéresser également aux missions méconnues d’un régiment du Train en Opération Extérieure (OPEX), car souvent, lorsque les médias plongent leurs caméras dans l’univers militaires, sont mis en avant les parachutistes, les légionnaires et les forces spéciales.
Où en êtes-vous dans votre projet ?
Ce dernier m’a orienté vers le 511ème régiment du Train d’Auxonne (Bourgogne). Ayant vécu 15 ans en Polynésie, dont mon service militaire comme photographe à la base aéronavale de Tahiti, je m'y suis intégré. Ressenti la culture, les traditions. Je suis arrivé en métropole, pour le tournage en janvier 2011 et suivre la préparation avant le départ en Afghanistan. En juillet 2011, et pour deux mois, j'ai rejoint le régiment sur place et suivi alors leur quotidien fait de ravitaillement des bases avancées, de convois, de quelques contacts avec les populations.
Aito est un documentaire tourné dans l’action et sans mise en scène.
Qu'est-ce que vous souhaitiez montrer par un tel documentaire ?
Depuis la Seconde Guerre mondiale et son bataillon du Pacifique, des Polynésiens se battent pour la France, quoi de plus normal que de leur rendre un petit hommage ? Par ailleurs, il était important de montrer l’aspect cosmopolite de l’armée française. S’intéresser également aux missions méconnues d’un régiment du Train en Opération Extérieure (OPEX), car souvent, lorsque les médias plongent leurs caméras dans l’univers militaires, sont mis en avant les parachutistes, les légionnaires et les forces spéciales.
Où en êtes-vous dans votre projet ?
Ce
n'est pas un début de projet vu que le plus "dur" est fait. J'entends
par là, les autorisations et le tournage. Reste la post-production.
Je
me bat, seul, depuis 2 ans pour faire vivre ce projet. Ma démarche
actuelle est de lancer un appel à tout ceux qui se sentent concernés de
près ou de loin pour se mobiliser afin que ce projet aboutisse.
Je travaille depuis 2 ans sur ce projet qui vient d'une initiative
personnel. Je travaille en auto-production depuis le début, loin des
conventions qui régissent le secteur audiovisuel, d'où ma difficulté à
finir ce film.
A ce jour, le tournage est terminé. Je
recherche des fonds pour réaliser la post-production (montage, mixage et
étalonnage). L'idée m'est donc venue de faire financer cette
post-production par celles et ceux qui se sentent proche du sujet. En
effet, de nombreux groupes se sont créés sur les réseaux sociaux en
faveur des militaires présent en Afghanistan. Je leur lance donc un
appel afin de m'aider et de participer à ce projet.
Ce
documentaire sera diffusé dans un premier temps au cinéma Majestic de
Tahiti en octobre prochain. Nous sommes également en pour-parlés avec
des chaînes françaises pour une diffusion.
Merci d'avoir répondu à nos questions et surtout bon courage à vous, en espérant que cela puisse aller au bout !
Maintenant, à nous de nous mobiliser ! Selon nos moyens, pour que puisse vivre ce beau projet : en faisant un don (à partir de 1€) pour atteindre les 15.000€ d'ici 3 mois (c'est ici sur la droite), en relayant autour de vous l'information, etc.
PS : Haka par les Polynésiens du BG Hermes (autour du 21è RIMa) en Afghanistan devant le chef d'état-major de l'armée de Terre... Frissons...
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